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Les dernières actus

  • Solde de la taxe d’apprentissage : ouverture de la plateforme SOLTéA

    Solde de la taxe d’apprentissage : ouverture de la plateforme SOLTéA
    actualite, Actu Sociale

    La plateforme SOLTéA, qui permet notamment aux employeurs de sélectionner les établissements auxquels ils souhaitent verser le solde de la taxe d’apprentissage, est ouverte depuis fin mai 2023. L’occasion de faire un point rapide sur le paiement de ce solde…

    Plateforme SOLTéA : accessible depuis le 25 mai 2023

    Pour mémoire, à l’exception de l’Alsace-Moselle, la taxe d’apprentissage se compose :

    • d’une part principale qui doit être déclarée, tous les mois, par l’intermédiaire de la DSN (déclaration sociale nominative) ;
    • d’un solde qui doit être déclaré et payé annuellement.

    En 2023, ce solde a dû être déclaré et payé courant mai 2023 auprès de l’Urssaf ou de la MSA (mutualité sociale agricole).

    L’Urssaf va ensuite le reverser à la Caisse des dépôts, qui va le répartir entre les établissements et / ou les formations bénéficiaires, via la plateforme nationale « SOLTéA ».

    Grâce à cette plateforme en ligne, les employeurs peuvent notamment choisir les établissements auxquels ils souhaitent attribuer leurs crédits.

    Plus précisément, depuis le 25 mai 2023, les employeurs redevables du solde de la taxe d’apprentissage peuvent utiliser SOLTéA pour :

    • consulter le catalogue des établissements habilités à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage ;
    • identifier et sélectionner les établissements qu’ils souhaitent soutenir ;
    • déterminer la part de leur solde qu’ils souhaitent attribuer à chacun.

    Notez qu’un guide pratique est à votre disposition pour vous aider à vous servir de SOLTéa.

    Pour finir, retenez que si vous n’avez pas déclaré le solde de la taxe d’apprentissage à l’échéance des 5 et 15 mai, ou si une anomalie vous a été notifiée par l’Urssaf lors de cette déclaration, vous pourrez régulariser votre situation à l’échéance des 5 ou 15 juin sur la période déclarée du mois d’avril.

    Sources :
    • Actualité de net-entreprises.fr du 26 mai 2023 : « SOLTéA : ouverture de la plateforme de répartition du solde de la taxe d’apprentissage pour les employeurs »
    • Actualité de net-entreprises.fr du 25 mai 2023 : « Consignes déclaratives concernant le solde de la taxe d’apprentissage : attention aux déductions ! »

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  • Fusions, scissions : des évolutions majeures

    Fusions, scissions : des évolutions majeures
    actualite, Actu Juridique

    Avec la volonté de s’étendre dans un marché de plus en plus globalisé, les entreprises peuvent être amenées à s’implanter dans plusieurs pays. Pour leur permettre de gérer plus facilement leurs avancées géographiques, l’Union européenne a mis en place plusieurs dispositifs… qui obligent la France à s’adapter…

    Fusions, scissions, etc. : des adaptations nécessaires

    Pour encourager la mobilité des entreprises entre États membres, l’Union européenne a souhaité ouvrir de nouvelles possibilités et harmoniser celles existantes. Cette volonté s’est traduite par l’adoption de plusieurs textes… qui poussent la législation nationale à s’adapter.

    Ainsi, ce sont deux nouvelles procédures qui sont mises en place :

    • le transfert du siège social dans un autre État membre, en conservant la personnalité juridique de la société ;
    • la possibilité, pour la société, de se scinder en plusieurs sociétés distinctes dans deux ou plusieurs États membres.

    Ces nouvelles procédures devront suivre un formalisme équivalent à celui déjà en place pour les fusions transfrontalières.

    Et là également, une évolution est à noter : le contrôle de ces opérations est renforcé. Auparavant, les projets de fusions transfrontalières ne faisaient l’objet que d’une procédure déclarative auprès de l’autorité nationale dans laquelle les sociétés concernées confirmaient satisfaire à toutes les obligations légales préalables à la fusion.

    Dorénavant, un contrôle plus poussé sera effectué par le greffier du tribunal de commerce pour s’assurer que la fusion n’est pas faite dans une optique frauduleuse ou abusive, qui amènerait à un contournement des règles européennes ou françaises, ou qui serait menée à des fins criminelles.

    Autre nouveauté, le Gouvernement a décidé de rendre possible, au niveau national, une procédure auparavant ouverte aux seules opérations transfrontalières : la scission partielle.

    Cette démarche permet à une société d’apporter à une autre une partie de son patrimoine afin que ses associés reçoivent en échange des parts de la deuxième société.

    Auparavant, plusieurs procédures et étapes étaient nécessaires pour arriver au même résultat.

    L’ensemble de ces dispositions seront applicables dès le 1er juillet 2023.

    Sources :
    • Ordonnance n° 2023-393 du 24 mai 2023 portant réforme du régime des fusions, scissions, apports partiels d'actifs et opérations transfrontalières des sociétés commerciales
    • Décret n° 2023-430 du 2 juin 2023 portant réforme du régime des fusions, scissions, apports partiels d'actifs et opérations transfrontalières des sociétés commerciales

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  • Lutte contre la fraude sociale : de nouvelles mesures drastiques !

    Lutte contre la fraude sociale : de nouvelles mesures drastiques !
    actualite, Actu Sociale

    Dans le cadre de son plan d’action global contre la fraude aux finances publiques, le Gouvernement dévoile les mesures qu’il envisage de mettre en place pour lutter contre la fraude sociale. Quelles sont-elles ?

    Lutte contre la fraude sociale : les annonces du Gouvernement

    Pour rappel, la « fraude sociale » est un terme générique qui désigne les irrégularités commises afin d’échapper aux paiements des cotisations et contributions sociales, ou en vue d’obtenir indument le bénéfice de prestations sociales.

    Le Gouvernement dresse le bilan des actions menées sur la période 2018-2022 et entend poursuivre ses efforts d’ici la fin du quinquennat.

    Pour ce faire, il va mettre l’accent sur :

    • le redressement en matière de cotisations et contributions sociales, notamment grâce à de plus nombreuses actions de contrôle des entreprises et des micro-entrepreneurs et à la lutte contre la fraude au détachement de travailleurs :
    • le redressement en matière de prestations de santé, avec un ciblage des professionnels de santé présentant des niveaux de prescription hors norme ;
    • le redressement en matière d’allocations sociales, avec un accent mis sur les prestations liées au logement et les pensions des retraités résidants à l’étranger.


    Afin de mettre toutes les chances de son côté, le Gouvernement annonce :

    • un renforcement des effectifs des caisses de sécurité sociale ;
    • la modernisation de leurs systèmes d’information ;
    • la création du Conseil de l’évaluation des fraudes fiscales et sociales ;
    • le renforcement du rôle de la mission interministérielle de coordination anti-fraude chargée du suivi des actions menées.

    Enfin, des réformes sont annoncées concernant les procédures de transmission ou de liquidation amiable des entreprises, ainsi que concernant celles destinées à la collecte des cotisations sociales des micro-entrepreneurs (création d’une plateforme de recouvrement amiable).

    Sources :
    • Communiqué de presse no 880 du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 30 mai 2023 : « Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, annonce un plan de lutte contre la fraude sociale »

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Les actus sociales

  • Lutte contre la fraude sociale : de nouvelles mesures drastiques !

    Lutte contre la fraude sociale : de nouvelles mesures drastiques !
    actualite, Actu Sociale

    Dans le cadre de son plan d’action global contre la fraude aux finances publiques, le Gouvernement dévoile les mesures qu’il envisage de mettre en place pour lutter contre la fraude sociale. Quelles sont-elles ?

    Lutte contre la fraude sociale : les annonces du Gouvernement

    Pour rappel, la « fraude sociale » est un terme générique qui désigne les irrégularités commises afin d’échapper aux paiements des cotisations et contributions sociales, ou en vue d’obtenir indument le bénéfice de prestations sociales.

    Le Gouvernement dresse le bilan des actions menées sur la période 2018-2022 et entend poursuivre ses efforts d’ici la fin du quinquennat.

    Pour ce faire, il va mettre l’accent sur :

    • le redressement en matière de cotisations et contributions sociales, notamment grâce à de plus nombreuses actions de contrôle des entreprises et des micro-entrepreneurs et à la lutte contre la fraude au détachement de travailleurs :
    • le redressement en matière de prestations de santé, avec un ciblage des professionnels de santé présentant des niveaux de prescription hors norme ;
    • le redressement en matière d’allocations sociales, avec un accent mis sur les prestations liées au logement et les pensions des retraités résidants à l’étranger.


    Afin de mettre toutes les chances de son côté, le Gouvernement annonce :

    • un renforcement des effectifs des caisses de sécurité sociale ;
    • la modernisation de leurs systèmes d’information ;
    • la création du Conseil de l’évaluation des fraudes fiscales et sociales ;
    • le renforcement du rôle de la mission interministérielle de coordination anti-fraude chargée du suivi des actions menées.

    Enfin, des réformes sont annoncées concernant les procédures de transmission ou de liquidation amiable des entreprises, ainsi que concernant celles destinées à la collecte des cotisations sociales des micro-entrepreneurs (création d’une plateforme de recouvrement amiable).

    Sources :
    • Communiqué de presse no 880 du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 30 mai 2023 : « Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, annonce un plan de lutte contre la fraude sociale »

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  • Solde de la taxe d’apprentissage : ouverture de la plateforme SOLTéA

    Solde de la taxe d’apprentissage : ouverture de la plateforme SOLTéA
    actualite, Actu Sociale

    La plateforme SOLTéA, qui permet notamment aux employeurs de sélectionner les établissements auxquels ils souhaitent verser le solde de la taxe d’apprentissage, est ouverte depuis fin mai 2023. L’occasion de faire un point rapide sur le paiement de ce solde…

    Plateforme SOLTéA : accessible depuis le 25 mai 2023

    Pour mémoire, à l’exception de l’Alsace-Moselle, la taxe d’apprentissage se compose :

    • d’une part principale qui doit être déclarée, tous les mois, par l’intermédiaire de la DSN (déclaration sociale nominative) ;
    • d’un solde qui doit être déclaré et payé annuellement.

    En 2023, ce solde a dû être déclaré et payé courant mai 2023 auprès de l’Urssaf ou de la MSA (mutualité sociale agricole).

    L’Urssaf va ensuite le reverser à la Caisse des dépôts, qui va le répartir entre les établissements et / ou les formations bénéficiaires, via la plateforme nationale « SOLTéA ».

    Grâce à cette plateforme en ligne, les employeurs peuvent notamment choisir les établissements auxquels ils souhaitent attribuer leurs crédits.

    Plus précisément, depuis le 25 mai 2023, les employeurs redevables du solde de la taxe d’apprentissage peuvent utiliser SOLTéA pour :

    • consulter le catalogue des établissements habilités à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage ;
    • identifier et sélectionner les établissements qu’ils souhaitent soutenir ;
    • déterminer la part de leur solde qu’ils souhaitent attribuer à chacun.

    Notez qu’un guide pratique est à votre disposition pour vous aider à vous servir de SOLTéa.

    Pour finir, retenez que si vous n’avez pas déclaré le solde de la taxe d’apprentissage à l’échéance des 5 et 15 mai, ou si une anomalie vous a été notifiée par l’Urssaf lors de cette déclaration, vous pourrez régulariser votre situation à l’échéance des 5 ou 15 juin sur la période déclarée du mois d’avril.

    Sources :
    • Actualité de net-entreprises.fr du 26 mai 2023 : « SOLTéA : ouverture de la plateforme de répartition du solde de la taxe d’apprentissage pour les employeurs »
    • Actualité de net-entreprises.fr du 25 mai 2023 : « Consignes déclaratives concernant le solde de la taxe d’apprentissage : attention aux déductions ! »

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  • Congés payés non pris : un report obligatoire ?

    Congés payés non pris : un report obligatoire ?
    actualite, Actu Sociale

    Par principe, les salariés doivent prendre leurs congés payés avant le 31 mai de l’année suivant la période de référence. Que se passe-t-il si après cette date, les congés payés acquis n’ont pas été pris ? Sont-ils perdus ? Est-il possible de les reporter ? Rappel des règles applicables…

    Congés payés non pris : un report soumis à l’accord de l’employeur !

    Pour rappel, chaque salarié a droit à 2,5 jours ouvrables de congés par mois de travail effectif (sauf dispositions plus favorables prévues par la convention collective) accompli pendant la période de référence.

    Cette période de référence s’étend, en général et à défaut d’accord collectif prévoyant autre chose, du 1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours.

    Ces congés ainsi acquis doivent normalement être pris avant le 31 mai de l’année suivant cette période.

    Notez que le report des congés payés non pris du salarié n’est possible qu’avec l’accord de l’employeur. Ce qui signifie, concrètement, qu’à défaut d’accord ou d’usage dans l’entreprise, l’employeur n’a pas l’obligation d’accepter la demande de report du salarié.

    Toutefois, s’ils n’ont pas été pris en raison d’une cause extérieure (maladie par exemple), le report sera de droit !

    Enfin, retenez que si l’employeur souhaite que le salarié reporte ses congés payés après la période de prise, il doit obtenir l’accord du salarié.

    Sources :
    • Actualité Service-Public.fr du 24 mai 2023 : « Peut-on reporter ses congés payés non pris après le 31 mai ? »

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Les actus fiscales

  • Destruction de marchandises saisies : une procédure préalable à respecter…

    Destruction de marchandises saisies : une procédure préalable à respecter…
    actualite, Actu Fiscale

    Dans le cadre de certains litiges fiscaux ou douaniers portant sur des marchandises périssables, impropres à la commercialisation, interdites, le juge peut être amené à ordonner la destruction des biens. Dans cette situation, pour la bonne poursuite de la procédure judiciaire, un échantillon devra être prélevé au préalable. Qui s’en charge ? Dans quelles conditions ?

    Prélèvement préalable d’échantillon : une procédure à suivre !

    En matière de contributions indirectes (et assimilées), à la requête de l’administration, le JLD (juge des libertés et de la détention) du tribunal dans le ressort duquel sont situés les biens saisis en infraction, ou le juge d’instruction en charge de l’affaire peuvent, sous réserve d’un prélèvement préalable d’échantillons, autoriser la destruction des biens :

    • impropres à la consommation ;
    • qui ne peuvent être conservés sans risque de détérioration ;
    • dont la vente est soumise à monopole ;
    • ou dont la commercialisation est interdite.

    Le prélèvement doit comporter 2 échantillons qui doivent être identiques, dans la mesure du possible.
    Il doit être réalisé en présence :

    • soit du propriétaire, s’il est connu ;
    • soit du détenteur de la marchandise ;
    • soit d’un représentant du propriétaire ou du détenteur ;
    • soit d’un témoin n’appartenant pas à l’administration des douanes.

    Les échantillons ainsi prélevés doivent être mis sous scellés. Une étiquette d’identification comportant les mentions suivantes doit être apposée :

    • nom, prénom ou raison sociale, adresse de la personne chez laquelle le prélèvement est réalisé, s’il n’est pas effectué dans les locaux de l’administration ;
    • dénomination exacte de la marchandise objet du prélèvement ; à défaut, dénomination qui paraît pouvoir lui être attribuée ;
    • numéro d’ordre de chaque échantillon ;
    • date et heure du prélèvement ;
    • nom, prénom et qualité des agents ayant réalisé le prélèvement, ainsi que leur signature ;
    • nom, prénom, adresse et qualité de la personne qui a assisté au prélèvement, ainsi que sa signature ou la mention de son refus de signer.

    Un procès-verbal (PV) doit être établi et mentionner :

    • la date, le lieu et l’heure du prélèvement ;
    • les nom, prénom et qualité des agents qui ont réalisé le prélèvement et établi le PV ;
    • les nom, prénom, profession et adresse de la personne qui a assisté au prélèvement et, si elle est différente, l’adresse de la personne chez qui le prélèvement a été réalisé. S’il s’agit d’une personne morale, il faudra indiquer sa raison sociale, son adresse et le lieu d’établissement concerné (principal établissement ou autre, le cas échéant) ;
    • le cas échéant, les nom, prénom et adresse du propriétaire de l’échantillon ;
    • un résumé des circonstances dans lesquelles le prélèvement a été réalisé ;
    • l’identification exacte des échantillons ;
    • toute indication utile pour établir l’authenticité des échantillons prélevés.

    Notez que la personne présente lors du prélèvement peut, si elle souhaite, demander l’insertion des déclarations qu’elle pourrait juger utiles. Elle est ensuite invitée à signer le PV. En cas de refus, une mention en ce sens sera portée sur le document.

    Une copie du PV est remise à cette personne et au propriétaire (si ce n’est pas lui qui a assisté au prélèvement et si tant est qu’il soit connu).

    Pour finir, retenez que l’un des échantillons est transmis au JLD ou au juge d’instruction, tandis que l’autre est conservé par les douanes jusqu’au règlement définitif de l’affaire.

    Sources :
    • Décret n° 2023-376 du 16 mai 2023 relatif aux modalités du prélèvement préalable d'échantillons prévu à l'article L. 245 A du livre des procédures fiscales

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  • Facturation électronique, signature et cachet électronique qualifié : des précisions techniques

    Facturation électronique, signature et cachet électronique qualifié : des précisions techniques
    actualite, Actu Fiscale

    Vous n’êtes pas sans savoir que la facturation électronique va devenir obligatoire. Dans le cadre de la mise en place de cette nouvelle obligation, des aménagements sont régulièrement apportés à cette réforme qui sera applicable en 2024. Focus sur quelques points techniques relatifs à la signature et au cachet électronique qualifié…

    Facture électronique : des impératifs à respecter

    L’émission d’une facture électronique nécessite que l’authenticité de son origine, l’intégrité de son contenu et sa lisibilité soient garanties, à compter de son émission et jusqu’au terme de sa période de conservation.

    Le respect de ces impératifs peut s’effectuer par le biais de 4 moyens distincts, à savoir :

    • l’utilisation d’une signature électronique qualifiée ;
    • l’utilisation d’une forme de message structurée selon une norme convenue entre les parties, qui peut être traité automatiquement dans des conditions strictement encadrées ;
    • l’utilisation d’autres moyens, à la condition toutefois que des contrôles documentés et permanents soient mis en place par l’entreprise afin d’établir une piste d’audit fiable (PAF) entre la facture émise ou reçue et la réalisation de l’opération qui en est à la source ;
    • le recours à la procédure de cachet électronique qualifié au sens de la réglementation européenne.
    Facture électronique : focus sur la signature électronique qualifiée

    Une signature électronique qualifiée est une signature électronique avancée créé à l’aide d’un dispositif de création de signature électronique qualifié répondant aux exigences posées par la réglementation européenne qui repose sur un certificat qualifié de signature électronique.

    Le certificat qualifié est délivré par un prestataire de services de confiance au sens de la réglementation européenne.

    Cette signature électronique qualifiée est constituée d’un ensemble de données sous forme électronique, jointes ou associées à d’autres données électroniques.

    Elle permet :

    • d’authentifier le signataire, c’est-à-dire la personne physique qui détient et utilise le moyen de créer ce type de signature et qui agit pour son propre compte ou pour celui de la structure qu’elle représente ;
    • de garantir l’intégrité du document signé ;
    • de s’assurer du consentement du signataire.

    Notez que les factures, la signature électronique correspondante et le certificat électronique attaché doivent être conservés par l’entreprise émettrice, dans leur forme et contenu originels, pendant 6 ans.

    Dès lors que l’entreprise destinataire de la facture s’est assurée de l’authenticité de son origine et de l’intégrité de son contenu, la signature électronique qualifiée vaut méthode de sécurisation pour l’entreprise.

    Retenez que l’entreprise destinataire doit, elle aussi, conserver la facture, la signature électronique correspondante et le certificat électronique attaché, dans leur forme et contenu originels, pendant 6 ans.

    Facture électronique : focus sur le cachet électronique qualifié

    Un cachet électronique qualifié est un cachet électronique avancé, conforme à la réglementation européenne. Il est créé par une personne morale, grâce à un dispositif de création de cachet électronique qualifié qui repose sur un certificat qualifié de cachet électronique répondant aux exigences de la réglementation européenne.

    Il est constitué d’un ensemble de données électroniques, jointes ou associées à d’autres données électroniques pour garantir l’origine et l’intégrité de ces dernières.

    Notez que le certificat qualifié est délivré par un prestataire de services de confiance qui satisfait aux exigences posées par la réglementation européenne.

    Les factures, le cachet électronique correspondant et le certificat électronique attaché doivent être conservés par l’entreprise émettrice, dans leur forme et contenu originels, pendant 6 ans.

    À partir du moment où l’entreprise destinataire de la facture s’est assurée de l’authenticité de son origine et de l’intégrité de son contenu, le cachet électronique qualifié vaut méthode de sécurisation pour l’entreprise.

    Pour finir, l’entreprise destinataire doit, elle aussi, conserver la facture, le cachet électronique correspondant et le certificat électronique attaché, dans leur forme et contenu originels, pendant 6 ans.

    Sources :
    • Décret n° 2023-377 du 16 mai 2023 relatif aux factures transmises par voie électronique et sécurisées au moyen d'une signature ou d'un cachet électronique qualifié

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  • Contrôle fiscal d’une société mère : cherchez la faille !

    Contrôle fiscal d’une société mère : cherchez la faille !
    actualite, Actu Fiscale

    Une société mère, à la tête d’un groupe de sociétés ayant opté pour le régime de l’intégration fiscale, fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre de ses activités propres. À l’issue de ce contrôle, elle reçoit une proposition de rectifications… incomplète, selon elle, ce qui lui permet d’échapper au redressement. À tort ou à raison ?

    Contrôle fiscal : quand une société mère joue sur les mots…

    Pour mémoire, lorsqu’une société et ses filiales choisissent d’opter pour le régime de l’intégration fiscale, la société devient seule redevable de l’impôt sur les sociétés calculé sur le résultat d’ensemble du groupe : c’est donc elle qui s’acquitte des acomptes au cours de l’exercice, puis procède au paiement du solde de l’IS dû au titre de l’exercice écoulé.

    Dans une récente affaire, à l’issue d’un contrôle portant sur ses activités propres, l’administration fiscale adresse une proposition de rectifications à la société mère d’un groupe fiscalement intégré.

    Problème : ce document ne fait pas mention des sommes dont la société aurait été redevable en l’absence d’appartenance au groupe. Un détail qui permet à la société mère d’échapper au redressement…

    Ce que confirme le juge, qui annule le redressement fiscal !

    Sources :
    • Arrêt de la cour administrative d’appel de Paris du 1er mars 2023, no 21PA05360

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Les actus juridiques

  • Fusions, scissions : des évolutions majeures

    Fusions, scissions : des évolutions majeures
    actualite, Actu Juridique

    Avec la volonté de s’étendre dans un marché de plus en plus globalisé, les entreprises peuvent être amenées à s’implanter dans plusieurs pays. Pour leur permettre de gérer plus facilement leurs avancées géographiques, l’Union européenne a mis en place plusieurs dispositifs… qui obligent la France à s’adapter…

    Fusions, scissions, etc. : des adaptations nécessaires

    Pour encourager la mobilité des entreprises entre États membres, l’Union européenne a souhaité ouvrir de nouvelles possibilités et harmoniser celles existantes. Cette volonté s’est traduite par l’adoption de plusieurs textes… qui poussent la législation nationale à s’adapter.

    Ainsi, ce sont deux nouvelles procédures qui sont mises en place :

    • le transfert du siège social dans un autre État membre, en conservant la personnalité juridique de la société ;
    • la possibilité, pour la société, de se scinder en plusieurs sociétés distinctes dans deux ou plusieurs États membres.

    Ces nouvelles procédures devront suivre un formalisme équivalent à celui déjà en place pour les fusions transfrontalières.

    Et là également, une évolution est à noter : le contrôle de ces opérations est renforcé. Auparavant, les projets de fusions transfrontalières ne faisaient l’objet que d’une procédure déclarative auprès de l’autorité nationale dans laquelle les sociétés concernées confirmaient satisfaire à toutes les obligations légales préalables à la fusion.

    Dorénavant, un contrôle plus poussé sera effectué par le greffier du tribunal de commerce pour s’assurer que la fusion n’est pas faite dans une optique frauduleuse ou abusive, qui amènerait à un contournement des règles européennes ou françaises, ou qui serait menée à des fins criminelles.

    Autre nouveauté, le Gouvernement a décidé de rendre possible, au niveau national, une procédure auparavant ouverte aux seules opérations transfrontalières : la scission partielle.

    Cette démarche permet à une société d’apporter à une autre une partie de son patrimoine afin que ses associés reçoivent en échange des parts de la deuxième société.

    Auparavant, plusieurs procédures et étapes étaient nécessaires pour arriver au même résultat.

    L’ensemble de ces dispositions seront applicables dès le 1er juillet 2023.

    Sources :
    • Ordonnance n° 2023-393 du 24 mai 2023 portant réforme du régime des fusions, scissions, apports partiels d'actifs et opérations transfrontalières des sociétés commerciales
    • Décret n° 2023-430 du 2 juin 2023 portant réforme du régime des fusions, scissions, apports partiels d'actifs et opérations transfrontalières des sociétés commerciales

    Fusions, scissions : des évolutions majeures - © Copyright WebLex

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  • Avocat : une collaboration libérale qui cache une activité salariée ?

    Avocat : une collaboration libérale qui cache une activité salariée ?
    actualite, Actu Juridique

    Un avocat, qui exerce comme collaborateur libéral au sein d’un cabinet d’avocats, réclame la requalification de son contrat de collaboration en contrat de travail. Va-t-il obtenir gain de cause ? Réponse du juge…

    Avocat : absence de clientèle propre = présomption de salariat ?

    Un cabinet d’avocats décide de mettre fin au contrat le liant avec un avocat exerçant comme collaborateur libéral.

    Celui-ci réclame alors la requalification de son contrat en contrat travail. Par conséquent, selon lui, la résiliation est assimilable à un licenciement sans cause réelle et sérieuse, ce qui lui permet de bénéficier d’une indemnisation.

    Pour prouver ses dires, l’avocat explique que la charte du collaborateur du cabinet prévoit que les collaborateurs libéraux sont placés sous l'autorité hiérarchique d'un associé. Ce qui revient nécessairement à le placer dans un lien de subordination hiérarchique…

    En outre, il rappelle qu’il n’a traité qu’un seul dossier personnel en 3 ans, ce qui démontre, selon lui, qu’il est empêché de développer sa clientèle personnelle en raison d’un volume de travail excessif.

    Des arguments que contestent le cabinet :

    • d’une part, les volumes horaires de travail indiqués dans la charte sont ceux usuellement pratiqués et ne sont pas incompatibles avec la possibilité de disposer d'un temps suffisant à consacrer à une clientèle personnelle ; pour preuve, un nombre significatif de collaborateurs du cabinet certifient n'avoir jamais été entravés dans la constitution de leur clientèle personnelle ;
    • d’autre part, l’absence de développement d’une clientèle propre est lié à un choix personnel de l’avocat, ce dernier ayant une autonomie totale dans la tenue de ses dossiers.

    Des arguments qui suffisent à emporter la conviction du juge, qui donne raison au cabinet : les parties n’étaient pas ici liées par un contrat de travail.

    Sources :
    • Arrêt de la Cour de cassation, 1re chambre civile, du 25 mai 2023, n° 21-25333

    Avocat : une collaboration libérale qui cache une activité salariée ? - © Copyright WebLex

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  • Secret professionnel en matière fiscale : une dérogation pour les experts forestiers ?

    Secret professionnel en matière fiscale : une dérogation pour les experts forestiers ?
    actualite, Actu Juridique

    Le secret professionnel en matière fiscale est-il absolu ? Non ! Il existe des dérogations pour certaines professions… dont font désormais partie les experts forestiers. Mais dans quelle mesure ces experts peuvent-ils déroger au secret professionnel ?

    Les experts forestiers peuvent accéder aux données cadastrales !

    Pour rappel, il existe une obligation de secret professionnel en matière fiscale pour les personnes appelées, à l'occasion de leurs fonctions ou attributions, à intervenir dans l'assiette, le contrôle, le recouvrement ou le contentieux des impôts, droits, taxes et redevances.

    Cette obligation de secret professionnel peut être levée dans certaines situations… dont une nouvelle qui vient d’être créée : elle concerne les activités forestières.

    Désormais, en effet, les experts fonciers et agricoles, les experts forestiers, les organisations de producteurs du secteur forestier et les gestionnaires forestiers professionnels peuvent avoir accès aux données cadastrales.

    Attention : ces professionnels ont seulement accès aux données cadastrales relatives aux propriétés inscrites en nature de bois et forêts situées dans le périmètre géographique dans lequel ils sont habilités à exercer leurs missions.

    Pour accéder à ces données, ils doivent déposer une demande en ce sens, qui doit préciser :

    • le territoire communal, départemental, régional ou national sur lequel sont situés les terrains pour lesquels la communication des données est sollicitée ;
    • le nom, l'adresse et le numéro SIRET du demandeur ;
    • l’adresse électronique à laquelle doivent être adressées les données ;
    • le justificatif attestant de la qualité du demandeur.

    En outre, ils doivent informer le maire des communes concernées de chacune de leurs demandes.

    Par ailleurs, le demandeur doit :

    • accepter le devis correspondant à sa demande ;
    • s’engager à respecter les règles de protection des données personnelles et à prendre toutes mesures pour assurer la protection des données et empêcher qu'elles ne soient communiquées à des personnes non autorisées ;
    • s’engager à réaliser le traitement des données et leur hébergement sur son propre environnement de stockage ou dans un centre de données localisé dans l'Union européenne.

    Les données qui peuvent lui être communiquées par l’administration, par voie électronique, sont les suivantes :

    • identification des terrains : références cadastrales, adresse, contenance cadastrale et groupe et sous-groupe des terrains du groupe 5 (bois et forêts) ;
    • identification des propriétaires : nom, prénoms, adresse, forme juridique, raison sociale, numéro de compte communal et nature des droits réels immobiliers.

    Notez que les professionnels forestiers bénéficiant de cette dérogation au secret professionnel ne peuvent avoir accès aux données cadastrales que pour mener des actions d'information sur les possibilités de valorisation économique des bois et forêts à destination des propriétaires identifiés.

    Enfin, sachez qu’ils ont l’interdiction de céder les données recueillies à des tiers.

    Sources :
    • Décret n° 2023-390 du 23 mai 2023 pris pour l'application de l'article L. 166 G du livre des procédures fiscales

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Le coin du dirigeant

  • Loc’Avantages : location sociale contre réduction fiscale

    Loc’Avantages : location sociale contre réduction fiscale
    actualite, Le coin du dirigeant

    Remplaçant le dispositif « Louer abordable » ou « Cosse », « Loc’Avantages » permet aux propriétaires qui acceptent de louer un bien immobilier, en tant que résidence principale, à un prix inférieur au prix du marché, de bénéficier d’une réduction d’impôt. Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de cet avantage fiscal ? Réponses.

    Loc’Avantages : un partenariat avec l’Anah

    Pour bénéficier du dispositif « Loc’Avantages » et donc, d’une réduction d’impôt sur le revenu, le propriétaire d’un bien immobilier doit remplir plusieurs conditions. Ainsi, il doit louer :

    • à un loyer dont le montant est inférieur au prix du marché local ;
    • un logement qui sera occupé à titre de résidence principale ;
    • à un locataire dont les ressources ne dépassent pas un plafond fixé par l’État ;
    • un bien non meublé ;
    • pour une durée de 6 ans minimum ;
    • à toute personne autre qu’un membre de sa famille ;
    • un logement classé A, B, C ou D par le diagnostic de performance énergétique (DPE).

    Notez qu’une convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) doit également être signée.

    Concrètement, le montant de la réduction d’impôt varie selon le mode de location et l’écart entre le loyer et le prix du marché.

    Si vous louez sans intermédiation locative, la réduction sera calculée en appliquant un taux de :

    • 15 %, à condition que le loyer se situe 15 % en dessous des prix du marché ;
    • 35 %, à condition que le loyer se situe 30 % en dessous des prix du marché.

    Si vous louez avec intermédiation locative, la réduction sera calculée en appliquant un taux de :

    • 20 %, à condition que le loyer se situe 15 % en dessous des prix du marché ;
    • 40 %, à condition que le loyer se situe 30 % en dessous des prix du marché ;
    • 65 %, à condition que le loyer se situe 45 % en dessous des prix du marché.

    Dans les hypothèses de location avec intermédiation locative, lorsque le loyer pratiqué est situé à 30 % ou 45 % en dessous des prix du marché, une prime pouvant aller jusqu’à 3 000 € peut également être perçue.

    Le propriétaire peut ainsi toucher :

    • 1 000 € en cas de recours à la location / sous location ;
    • 2 000 € en cas de recours à un mandat de gestion ;
    • 1 000 € de majoration si la surface du logement est inférieure ou égale à 40 m².

    Notez que ces conditions de prix de marché s’accompagnent de conditions de ressources du locataire : plus le loyer est bas et plus le plafond de ressources appliqué au locataire le sera également.

    Retenez enfin que la démarche auprès de l’Anah doit être effectuée dans un délai de 2 mois à compter de la prise d’effet du bail.

    Sources :
    • Article economie.gouv.fr du 17 mai 2023 « Loc’Avantages : louez abordable et bénéficiez d’une réduction d’impôt »

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  • Lotissement : qui paye le raccordement au réseau électrique ?

    Lotissement : qui paye le raccordement au réseau électrique ?
    actualite, Le coin du dirigeant

    Comment est répartie la charge financière du raccordement au réseau électrique d’un lotissement entre le promoteur, les acquéreurs, la commune, le gestionnaire du réseau électrique, etc. ? Réponse du Gouvernement.

    Lotissement et raccordement au réseau électrique : un rappel utile !

    De nombreux acteurs interviennent dans le cadre d’un projet de construction de lotissement : le promoteur, la commune, les acquéreurs des lots, etc.

    Au vu de la pluralité des acteurs et en raison des particularités propres au lotissement, un sénateur se demande qui doit assumer la charge financière du raccordement au réseau électrique des maisons composant le lotissement et si cette charge peut être répartie sur plusieurs personnes.

    Interrogé, le Gouvernement rappelle que dans le cadre d’un lotissement, le raccordement au réseau électrique est à la charge du lotisseur jusqu’à la limite de propriété de chaque lot.

    Il revient ensuite aux propriétaires des lots de solliciter le raccordement de leur parcelle au réseau électrique.

    Sources :
    • Réponse ministérielle Masson du 25 mai 2023, Sénat, n° 05385 : « Financement du raccordement au réseau électrique des maisons d'un lotissement en cours de construction »

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  • Revenus fonciers : travaux effectués sur plusieurs années = reconstruction ?

    Revenus fonciers : travaux effectués sur plusieurs années = reconstruction ?
    actualite, Le coin du dirigeant

    Après avoir réalisé des travaux dans un immeuble donné en location, une SCI déduit les sommes correspondantes de ses revenus fonciers. Une erreur, selon l’administration fiscale, qui constate que ces travaux, qui se sont étendus sur près de 4 années, s’apparentent à une opération de reconstruction. Une qualification qui, selon elle, empêche toute déduction. Qu’en pense le juge ?

    Revenus fonciers et travaux de reconstruction : prouvez-le !

    Une société civile immobilière (SCI) achète un immeuble dans lequel elle fait réaliser des travaux en vue de le donner en location.

    2 ans plus tard, elle effectue de nouveaux travaux (réfection de l’installation électrique, du chauffage, des menuiseries, des peintures, de l’isolation et des sols), qu’elle va venir déduire de son revenu foncier.

    Ce que conteste l’administration fiscale, qui considère que les travaux en question sont, en réalité, indissociables des travaux de gros œuvre, réalisés 2 ans plus tôt…

    Pour elle, les travaux entrepris par la SCI sur plusieurs années sont non seulement « importants », mais ont aussi, pour partie, affectés le gros œuvre du bâtiment.

    Cet ensemble de travaux peut donc être assimilé à une opération de reconstruction… empêchant ainsi toute déduction des revenus fonciers.

    Mais le juge n’est pas de cet avis ! Il estime que pour appuyer ses dires, l’administration fiscale n’a pas recherché si :

    • les premiers travaux pouvaient eux-mêmes être qualifiés de travaux de reconstruction ;
    • les travaux les plus récents étaient indissociables des premiers travaux réalisés.

    L’affaire devra donc être rejugée…

    Sources :
    • Arrêt du Conseil d’État du 12 mai 2023, n° 464489

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